« En prévision de
l'issue funeste, je demande à V. S. T. [Vitor Silva Tavares] qu'il fasse dire quelques
messes pour la bonne recommandation de mon âme. Mais pas trop, que
n'apparaisse aucune ostentation : je ne souhaite que la Messe de
Notre Dame de Machaut, la Messe De beata Virgine de Josquin, la Messe
en Si bémol de J. S. Bach et la Messe en Do mineur K.427 (avec le
« et incarnatus est » chanté par la Stich-Randall) ou le
Requiem K.626, dirigé par Bruno Walter, de Wolfgang Amadeus.
Il sera fait don de ma
dépouille nauséabonde à la Fondation Gulbenkian. Pour le Centre
Portugais du Cinéma, que dalle. Pas un rond ! La carte au
trésor ira exclusivement aux amours. Saintes créatures ! »
João
César Monteiro, Morituri te
Salutant, & etc, 1974 (trad. P. Delgado)