jeudi 10 juillet 2014

Infinie bonté

" Si Dieu, dans Son Infinie bonté, l’avait voulu, j’aurais dû enculer cette fille. Cela aurait, je le crois, changé entièrement le cours de ma vie. Maintenant c’est trop tard. Il n’y a plus un cul qui puisse me venir en aide. "

Journal parisien, Dimanche 8 août 1999
João César Monteiro, Une semaine dans une autre ville, Journal parisien & autres textes (éd. La Barque, 2012)

lundi 3 février 2014

De la Mort, du Goût et de la Délicatesse...


« En prévision de l'issue funeste, je demande à V. S. T. [Vitor Silva Tavares] qu'il fasse dire quelques messes pour la bonne recommandation de mon âme. Mais pas trop, que n'apparaisse aucune ostentation : je ne souhaite que la Messe de Notre Dame de Machaut, la Messe De beata Virgine de Josquin, la Messe en Si bémol de J. S. Bach et la Messe en Do mineur K.427 (avec le « et incarnatus est » chanté par la Stich-Randall) ou le Requiem K.626, dirigé par Bruno Walter, de Wolfgang Amadeus.
Il sera fait don de ma dépouille nauséabonde à la Fondation Gulbenkian. Pour le Centre Portugais du Cinéma, que dalle. Pas un rond ! La carte au trésor ira exclusivement aux amours. Saintes créatures ! »

João César Monteiro, Morituri te Salutant, & etc, 1974 (trad. P. Delgado)